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Médias

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Internet

Suite aux Linuxdays 2008
A l'occasion de la création de l'association
Nous sommes aussi référencés sur

Radio

En lien avec Fêtons Linux 2011
  • Couleur 3 - Six pieds sur terre - Emilie Gasc. 5 x 3 min : (les 3, 4, 5, 6 et 7 octobre),
  • Couleur 3 - Point Barre samedi 1er octobre
  • RSR 1ère - On en parle - Jean-Olivier Pain le 6 octobre
Suite aux Linuxdays 2008
  • Citation dans Point Barre (Couleur 3), 24 mai 2008 (MP3).1)
A l'occasion de la création de l'association
  • La capsule multimédia (Radio Suisse Romande la Première), 22 juin 2006 (MP3).
  • Point Barre (Couleur 3), 17 juin 2006 (MP3).

Journaux

Le Matin bleu - lors de la sortie de Vista

Vista, Leopard et… Linux (08.02.07)

LOGICIEL. La sortie de Win­dows Vista a fait grand bruit et l’arrivée de Mac OS X Leopard (10.5) sera aussi mé­diatisée. Plus discret, un autre système d’exploitation (OS) veut se faire entendre: Linux. Car si l’OS de Microsoft do­mine la planète, les alternati­ves existent et sont de plus en plus faciles à utiliser. L’asso­ciation romande à but non lucratif Swisslinux.org pro­pose aux non-initiés, sur son site, de nombreuses explica­tions sur les logiciels libres ● J. G.

www.swisslinux.org

Tribune de Genève - en lien avec la journée Fêtons Linux (10.2010)

Article de Luca Sabbatini

Une fête pour aimer les logiciels libres

INFORMATIQUE Vendredi à l’Hepia, Fêtons Linux offre au grand public conférences, démonstrations et installations gratuites.

Qui a encore peur de Linux? En vingt ans, le système d’exploitation libre et ouvert inventé par l’informaticien Linus Torvalds est passé des laboratoires universitaires à l’informatique grand public. Il fait même fonctionner des aspirateurs! Avec sa distribution appelée Ubuntu, conçue pour une utilisation quotidienne, Linux est enfin devenu une alternative crédible aux deux principaux systèmes d’exploitation du commerce, Windows et Mac OS X.

«Aujourd’hui, les logiciels libres ont souvent une qualité équivalente, voire supérieure aux programmes payants et propriétaires élaborés par Microsoft, Apple et compagnie», assure Cédric Briner. Cet ingénieur genevois est l’initiateur de Fêtons Linux, une journée d’information qui se déroule vendredi entre les murs de l’Hepia, la Haute Ecole du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève.

Pour organiser la manifestation, trois associations – le Groupe romand des utilisateurs de Linux (Gull), Swisslinux. org et Post Tenebras Lab – ont mis en commun leurs ressources, conformément à la philosophie partageuse des logiciels libres. Aide à l’installation

«Notre objectif est d’expliquer au plus grand nombre comment ça marche, en insistant sur les aspects pratiques», résume Cédric Briner. Ainsi, une vingtaine d’ordinateurs seront à disposition pour permettre au public de tester des logiciels libres d’usage courant: navigateur Web Firefox, boîte à lettres électronique Thunderbird, suite bureautique OpenOffice. org. . .

Au programme également, des conférences, une aide à l’installation et des démonstrations. Notamment celle d’une imprimante 3D tournant sous Linux, capable de fabriquer des pièces en résine et même… de se répliquer elle-même!

L’initiative vient à point nommé pour populariser une manière différente de concevoir l’informatique. «Le travail en collaboration par des informaticiens bénévoles du monde entier rapproche les logiciels libres de la philosophie du développement durable», estime François Bianco, vice-président de Swisslinux. org. Et de souligner que le concept s’est étendu à d’autres territoires, comme celui de la culture et du savoir, à l’image de l’encyclopédie participative en ligne Wikipédia ou du projet Open Street Map.

Signe des temps, «de plus en plus d’administrations se tournent vers les logiciels libres», note Cédric Briner. A la fois par souci d’économies (pas besoin de payer une coûteuse licence), de fiabilité et de pérennité des données. «Il y aura toujours quelqu’un capable de déchiffrer le code d’un logiciel libre, ce qui n’est pas forcément vrai avec un programme propriétaire. »

❚Fêtons Linux, à l’Hepia, rue de la Prairie 4, vendredi 8 octobre de 14 h à 21 h, infoswww. fetons-linux. ch

Tribune de Genève - en lien avec la journée Fêtons Linux (7.2011)

Article de Luca Sabbatini

«L’imprimerie a permis au peuple de lire, l’internet va lui permettre d’écrire» Par Luca Sabbatini le 03.10.2011 à 18:05

Vendredi à Genève, Fêtons Linux invite Benjamin Bayart, ardent avocat de la neutralité du réseau.

La neutralité du Net est en danger. Stratégies commerciales des opérateurs et volonté de censure des gouvernements se conjuguent pour menacer cette notion pourtant essentielle à toute démocratie qui se respecte. «Par définition, le réseau, qui est un simple canal de diffusion des données, devrait rester neutre et passif, et pourtant, c’est de moins en moins le cas», estime Benjamin Bayart. Connu pour ses prises de position très médiatisées, ce défenseur de la neutralité du Net s’exprimera vendredi à Genève à l’invitation de Fêtons Linux, journée de promotion du logiciel libre (www.fetons-linux.ch).

«La difficulté du débat sur la neutralité du Net, c’est qu’on confond souvent les différents niveaux», précise le conférencier, joint par téléphone. Quand on parle de neutralité du Net, on parle en effet de l’infrastructure sur laquelle viennent se greffer le Web et les autres services internet.

Dans un monde idéal, «les intermédiaires techniques doivent garantir un accès au Net complet, sans surveiller les données, sans modifier les sites, ni en ralentir l’accès», insiste Benjamin Bayart qui, en tant que président du fournisseur d’accès associatif French Data Network (FDN), connaît bien la question.

Or, en France, certains gros opérateurs «rackettent de plus en plus ouvertement les fournisseurs de service», notamment en monnayant la qualité de leurs prestations. Une pratique commerciale douteuse, mais qu’aucune législation ne vient interdire, faute de volonté des milieux politiques.

Ces derniers, Benjamin Bayart en est convaincu, restent «généralement réfractaires à tout ce qui leur fait perdre du pouvoir». Pour lui, la réaction des politiciens est un «indicateur du niveau de changement que le réseau provoque dans la société». Comme ils en ont peur, ils veulent le brider.

Et de citer l’exemple «schizophrénique» des Etats-Unis, qui défendent la liberté d’expression en Chine lorsque Google y est censuré, et font pression quelques mois plus tard sur les fournisseurs d’accès et d’autres prestataires de services pour étouffer WikiLeaks…

Le «printemps arabe» l’a bien montré, le réseau est un outil de libération de la parole insurpassable. De même que «l’imprimerie a permis au peuple de lire, l’internet va lui permettre d’écrire», assure Benjamin Bayart en une phrase saisissante qui résume bien les enjeux humanistes de la neutralité du Net. «Comme l’histoire nous l’a appris, soit on accompagne les changements en profondeur d’une société, soit il y a un risque de violence. Je milite pour le bon sens et la liberté.»

1) A transférer sur static.swisslinux.org
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